Covid-19 : accompagnement des adhérents
Références : Décret n° 2020-371 du 30 mars 2020 relatif au fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation |
Ouverture des demandes pour le Fonds de solidaritéQui peut en bénéficier et sous quelles conditions ? Les bénéficiaires sont les :
qui remplissent les conditions cumulatives suivantes :
/ ! \ Pour justifier la fermeture d’établissement équestre, vous pouvez citer les dispositions de l’arrêté du 15 mars 2020 et du décret n°2020-293 du 23 mars 2020 précisant que certaines catégories d’ERP dont les « établissements sportifs couverts » et « établissements de plein air » ne peuvent plus accueillir du public jusqu’au 15 avril 2020 en raison de la crise sanitaire liée au covid-19. Attention, sont exclues de ce dispositif :
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Pour aller plus loin : Ministère de l’économie – dossier de presse |
Comment faire la demande ? Il faut compléter le formulaire spécifique de la messagerie sécurisée accessible depuis l’espace « Particuliers » – même pour les professionnels – sur le site impots.gouv.fr. La demande doit être faite avant le 31 avril 2020 et doit comporter les pièces suivantes :
Quel montant ? Une somme forfaitaire de 1 500 € sera versée pour les structures dont le chiffre d’affaires a subi une perte de 1 500 € ou plus. Si vous êtes éligible à ce fonds de solidarité, d’autres mesures s’offrent à vous :
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Aides régionalesEn complément des lettres Ressources spéciales n° 3 et 4, les aides mises en place par les Conseils régionaux dans le cadre de l’accompagnement des acteurs économiques ont été mises à jour. Nous vous invitons à consulter le document recensant les mesures mises en place dans 19 régions ou collectivités. |
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Gestion des forfaits d’enseignementQu’il soit annuel, semestriel ou trimestriel, le forfait a pour but d’assurer la vente d’un certain nombre de séances d’équitation, payées à l’avance, en contrepartie d’un tarif particulier. Pour les forfaits annuels et semestriels : les séances perdues peuvent être rattrapées à l’issue de la période de confinement en repensant l’organisation des activités pendant une période et selon les modalités définies par l’établissement. Concernant les encaissements du 3e trimestre :
D’une façon générale, pour les cavaliers qui refusent le report et/ou demandent un remboursement, l’économie du contrat de forfait n’est plus valable. Vous pouvez dès-lors recalculer les séances effectuées sur le tarif hors forfait d’une séance et procéder soit à un avoir, soit au remboursement. Dans tous les cas, les facilités de paiement qui consistent à encaisser les chèques selon un échéancier déterminé lors de l’achat du forfait, ne sont pas remises en cause par les règles expliquées ci-dessus. Par ailleurs, et sans visibilité sur la durée totale des mesures de lutte contre le covid-19, il est déconseillé de faire payer par anticipation de nouvelles prestations qui ne pourraient pas être assurées à court terme. En cette période difficile, le dialogue avec vos cavaliers et leurs familles afin de trouver un consensus reste la meilleure formule. |
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Références : Décret n° 2020-325 du 25 mars 2020 relatif à l’activité partielle Ministère du travail Notice explicative |
Mise en place de l’activité partielleDans la continuité des dernières communications à ce sujet, voir Lettres Ressources n° 110 et 111, voici une mise à jour des informations communiquées à la suite de la publication des derniers textes. Après avoir créé votre « espace personnel » sur la plateforme dédiée, des identifiants propres à la structure sont par la suite envoyés au dirigeant. Par la suite, il faut déclarer l’activité partielle. Pour faire face à l’afflux de demande, le Gouvernement a mis en place des facilités :
Pour plus d’information sur les informations à remplir, vous pouvez consulter le dossier mis en place par le Ministère du travail. |
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Pour aller plus loin : Plusieurs ressources sont mises à disposition des employeurs pour leur permettre d’assurer la santé-sécurité des salariés : Site de la MSA – Coronavirus : les consignes sanitaires pour les entreprises Site du Ministère du travail Coronavirus – Questions/réponses pour les entreprises et les salariés |
Comment les salariés sont rémunérés et les employeurs remboursés ? Pour les salariés : ces derniers ne touchent pas à proprement parler un salaire mais une indemnité pour la période concernée. Cette indemnité est payée par l’employeur sans pouvoir être inférieure à 70% du salaire brut horaire, même si le salarié ne travaille pas du tout ou très peu. En France, il n’est pas possible d’être rémunéré sous la barre du SMIC pour 35h. Dès lors, si cette indemnité est inférieure au SMIC, l’employeur devra compléter par une “allocation complémentaire” permettant d’atteindre le SMIC. Pour l’employeur : ce dernier doit rémunérer les heures travaillées selon le même taux horaire que celui utilisé pour calculer l’indemnité de congés payés. Les heures chômées sont calculées sur la base mentionnée de 70% du salaire horaire brut et payées par l’employeur. L’État – à travers l’Agence des Services et de Paiement (AGS) – s’est engagé à rembourser les employeurs dans un délai de 12 jours. Enfin, l’indemnité d’activité partielle versée par l’employeur n’est pas assujettie ni au versement forfaitaire sur les salaires, ni aux cotisations de sécurité sociale. Seules la CSE et la CRDS restent dues. Pourquoi privilégier l’activité partielle de ses salariés ?
Attention : toute déclaration frauduleuse sur l’activité partielle de vos salariés est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. |
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L’accès à l’établissement par les professionnels indépendantsLes indépendants peuvent utiliser la case n°1 de l’attestation dérogatoire de sortie pour se déplacer en tant que professionnels. Cependant, la réglementation actuelle prévoit bien que les établissements équestres sont interdits au public, ceci inclut également les cavaliers ou enseignants indépendants qui sont amenés à se déplacer dans les structures. La venue d’un professionnel sur la structure ne peut se faire qu’en accord avec le dirigeant de la structure. Il faut également solliciter l’autorité administrative pour autoriser la venue du professionnel dans l’établissement équestre. Attention, cette autorisation ne pourra être accordée que sous réserve respect strict des mesures sanitaires et d’hygiène et de distanciation sociale en vigueur. Il faudra également justifier l’activité professionnelle et faire valoir le fait que l’indépendant est seul responsable des chevaux dont il a la garde. Des personnes extérieures peuvent-elles venir aider les établissements équestres qui seraient en manque de main d’œuvre ?Le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt a fait plusieurs annonces qui laissaient entendre que des volontaires pourraient venir aider les exploitants agricoles. Certains ont pu comprendre que cette aide interviendrait à titre gratuit, or ce n’est absolument pas le cas. Le Gouvernement a en effet prévu un dispositif exceptionnel permettant aux salariés qui subissent une mesure d’activité partielle de conclure un contrat de travail avec une entreprise de la filière agroalimentaire. Il est prévu que la Direction Générale de l’Alimentation du Ministère de l’Agriculture vienne confirmer l’éventuelle applicabilité de ces annonces à la filière équestre. Dans tous les cas, ce dispositif ne serait mis en œuvre que sur la demande expresse et motivée du dirigeant par ses difficultés à s’occuper de l’ensemble des équidés stationnés sur l’exploitation. Les conditions de mise en œuvre du dispositif :
Sollicitation des jachères : quelle est la situation ?Historiquement et étymologiquement, la jachère désigne une terre labourable que l’on laisse temporairement reposer en ne lui faisant pas porter de récolte (jachère dite « traditionnelle » ou « agronomique »). La « jachère aidée », (jachère dite « institutionnelle » ou gel), liée à la réforme de la PAC de 1992 et supprimée en 2009, donnait droit à des aides. Une jachère pouvait être « aidée » et recevoir des cultures destinées exclusivement à des fins non alimentaires (jachère dite « industrielle » ou « non alimentaire »). https://agreste.agriculture. Désormais les jachères sont définies comme étant des surfaces agricoles ayant un couvert autorisé répondant aux caractéristiques précisées dans l’instruction technique exposant les dispositions transversales aux soutiens directs liés à la surface et aux mesures du développement rural liées à la surface dans le cadre de la politique agricole commune à compter de la campagne 2019. Le couvert de la jachère ne peut faire l’objet d’aucune utilisation ni valorisation ; sont notamment interdits :
Ce sont les règles européennes de la Politique Agricole Commune (PAC) et sa déclinaison française qui encadrent la déclaration et la gestion des jachères. La FFE a sollicité le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation lundi 16 mars 2020 afin de pouvoir obtenir une autorisation d’utiliser les jachères et que cette demande soit portée auprès des autorités européennes. Cette demande peut également être relayée auprès des services de l’État en régions et par l’intermédiaire des syndicats agricoles. Si cela devient possible, il appartiendra à chacun de trouver les accords d’occupation et d’indemnisation avec les agriculteurs qui détiennent les terres en jachère. Les agriculteurs peuvent-ils prêter leurs jachères à des propriétaires d’équidés, exploitants ou particuliers ? À ce jour et en l’absence de dérogation permettant d’utiliser des jachères, il est impossible d’utiliser ou de mettre à disposition des jachères déclarées dans le cadre de la PAC. Il convient de souligner que ces surfaces ne sont pas nécessairement clôturées et rarement adaptées à l’accueil d’animaux pour le pâturage.
Les services de la FFE restent disponibles par mail pendant toute cette crise sanitaire ainsi que sur notre page dédiée et sur l’Espace ressources. Contacter le service Ressources
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